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Et si on changeait un peu et qu'on vous présentait des vignerons dans une vinvestigation?

L’épidémie de Covid-19 n’a pas fait baisser notre consommation d’alcool. Les ventes en ligne ont augmenté de 40 % en 2020. Une aubaine pour les fabricants et notamment pour notre champion français, Pernod-Ricard qui, avec ses 32 marques, réalise en 2020 un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards d’euros. Nous avons découvert des méthodes qui posent question : offensives marketing pour toucher de jeunes clients, commerciaux qui mettraient leur santé en danger pour conquérir de nouveaux consommateurs…
Dans notre patrimoine national, le vin occupe une place de premier plan. Boisson préférée des Français, le vin est aussi le moins taxé des alcools. Appuis politiques très solides, scientifiques soutenus par le lobby de l’alcool… En France, chaque année, l’alcool coûte plus de 3 milliards d’euros en frais de santé aux contribuables.

 S’il est possible d’acheter une bouteille de 75 cl de vin en grande surface à un prix avoisinant les 5€, il existe également des bouteilles (toujours de 75 cl), qui se vendent à plus de 50 000 € lors de ventes aux enchères. Ce ne sont bien évidemment pas les mêmes bouteilles mais qu’est ce qui explique ce grand écart de prix entre les 2 ? Les vins chers cachent-ils des vertus extraordinaires donnant accès à la jeunesse éternelle ? Est-ce Napoléon III qui a enclenché la flambée des prix du vin ? Ou Robert Parker ? Mais d’ailleurs, qui est Robert Parker ? Comment certains vins ont réussi à devenir les produits agroalimentaires les plus chers du monde ? Ces passionnés de Grands Crus achètent-ils pour boire ou pour collectionner ?... Tant de questions que l’on se pose autour du prix du vin !
Dans cette première vinvestigation, nous allons tenter de vous éclairer à ce sujet en répondant aux questions que l’on s’est posé et en demandant l’avis d’experts.